Shogeki no Soma – Food Wars : le manga qui donne faim !
Shogeki no Soma (Food Wars pour les occidentaux) est le nouveau manga de Yuto Tsukuda dessiné par Shun Saeki. Celui-ci vient d’être adapté en animé et je dois avouer que j’ai complètement craqué pour ce mixe entre le petit chef et Yakitate Ja-Pan.
Nous partons donc à la rencontre de Sôma Yukihira dont l’objectif est de reprendre le restaurant familial (un petit restaurant traditionnel japonais).
Un beau jour, son père décide d’envoyer Sôma à l’école de cuisine Tōtsuki, la plus grande école de ce type au Japon qui forme l’élite de l’élite des futurs cuisiniers du monde entier.
- Classique mais savoureux
Food Wars est un manga/animé très classique dans sa construction où l’on voit le héros poursuivre son apprentissage mais à la différence de certains shonen, Sôma le personnage principal possède déjà de gros skills en cuisine. Il faut dire que l’adolescent baigne dedans depuis qu’il est tout petit car il était toujours fourré dans la cuisine à aider son père.
Le héros est donc un personnage qui se la pète pas mal et qui a plus que confiance en ses compétences. Il est alors intéressant de le voir s’entourer d’autres adolescents plus ou moins talentueux qui vont devenir ses amis. Comme bon nombre de mangas liés à la nourriture, Shogeki no Soma propose des vrais plats, des vrais recettes et le tout magnifiquement illustré. Pour ne pas vous mentir, à chaque fois que je lis un volume ou que je regarde un épisode, j’ai ultra faim !
- De la bouffe et des boobs
Comme dans le manga Yakitate Ja-Pan (manga sur la boulangerie que je vous recommande chaudement) les personnages expriment tous leurs avis sur ce qu’ils mangent de façon complètement délirante. Étrangement, la majorité des filles qui gouttent les plats de Sôma ont des visions de tentacules et se retrouvent très souvent peu vêtues… je vous avoue que je dois vieillir car si cela m’a fait rire la première fois, les 50 fois suivantes, je me lasse des allusions perverses de nos amis japonais.
- Du voyage dans ton assiette
Ce que j’apprécie également grandement dans Food Wars c’est le fait que les auteurs ne se sont pas cantonnés à des plats typiques japonais mais tentent réellement d’aller plus loin, voire de marier les saveurs avec des mélanges qui mériteraient franchement d’être testés. Bien évidemment, les plats français sont souvent cités comme références (cocorico) et il est intéressant de voir comment les personnages vont tenter de transformer un très classique « choux farci » en plat japonisé.
Étonnement, moi qui vous répète sans arrêt que je préfère généralement les versions papiers au versions animées, je peux vous dire que Shogeki no Soma est une des rares exceptions. En effet, pour 5 volumes nous avons 10 épisodes assez rythmés, la faute aux descriptions et recettes de cuisines très nombreuses dans le manga qui le font avancer très lentement.
Autre fait rare dans l’animé, les doubleurs sont parfois étrangers afin de donner plus de crédibilité aux personnages Français ou Italiens.
En bref, cela faisait un moment que je n’avais pas eu cette petite bouchée de fraicheur qui fait plaisir aux yeux comme au ventre. Sans révolutionner le genre, Food Ward est bien construit mais sans surprise et extrêmement bien documenté.