Retrogaming #4 – Zelda II : The Adventure of Link
Zelda II : The Adventure of Link
Support : NES, vous croyez quoi ?
Année de sortie : 1987
Editeur : Nintendo
Il est des jeux comme ca qui ne laissent pas indifférent. Soit on aime beaucoup, voire on adule, soit on le conspue violemment. Ou alors, troisième choix, on développe un rapport amour/haine extrêmement complexe, poussant a rejouer régulièrement à celui-ci jusqu’à en exploser de rage. Zelda II appartient a cette catégorie là. Je ne saurais dire si je hais ou si j’aime ce jeu ; une chose est sure, il m’a marqué a vie, et je sais bien ne pas être le seul, car les différents articles que j’aie pu lire sur ce jeu donnaient des notes oscillant entre 45% et 99%…
Zelda II : The Adventure of Link (The Legend of Zelda 2 リンクの冒険, Zeruda no Densetsu Pāto Tsū: Rinku no Bōken et maintenant on répète le nom 5 fois très vite sans se tromper) est un action-RPG, mêlant plate-formes et jeu d’aventure dans ce qui sera un petit peu l’enfant bâtard de la série (si on ne compte pas les épisodes CDi, qui de toutes façons ne comptent pas). La majorité du jeu se fait en scrolling horizontal, ce qui a déjà de quoi dérouter les habitués du genre. Nintendo testait déjà a l’époque son système PDM pour rallonger la durée de vie du jeu, c’est a dire la Putain de Difficulté de Merde : pas de sauvegardes (sauf avec un cheat, haut + A sur la seconde manette, mais comment tu voulais découvrir ca a l’époque ???) deux pauvres vies et c’est tout. Et deux vies, c’est vraiment très short : le joueur débutant a de grandes chances de les griller dès la première grotte visitée…
L’histoire foutraque est assez incompréhensible, mais pour résumer, la princesse Zelda est endormie a cause d’un sortilège très puissant, et Link doit aller retrouver la Triforce, emblème du royaume d’Hyrule, pour la réveiller. On se retrouve sur une map vue du dessus, avec des monstres qui popent aléatoirement et entrainent Link dans une zone remplie de bestioles agressives s’il rentre en contact avec eux. A part ca, il va falloir explorer villages, ruines et donjons pour retrouver des items permettant d’accéder a des zones plus avancées de la carte, comme dans tout bon Zelda qui se respecte. On retrouve les classiques de la série : l’épée et le bouclier, mais aussi une nouveauté sous la forme de sorts a récupérer, qui dépensent des points de magie. Ceux-ci s’avèrent d’ailleurs assez utiles, pour peu que l’on pense a les utiliser régulièrement : high jump, armure magique, boule de feu, voire l’étrange sort « Spell » qui fait toutes sortes de choses bizarre suivant l’endroit où il est lancé. A noter aussi qu’un système basique d’expérience est présent, permettant l’augmentation du pouvoir d’attaque, de la défense ou des points de magie.
Pour ce qui est du jeu en lui même, haha… Le gameplay est plutôt bon, les commandes répondant au poil, si ce n’est le classique truc énervant a la Simon Belmont qui consiste en reculer de 20 mètres a chaque fois qu’on heurte quelque chose. Les énigmes sont plutôt bien pensées. Alors quoi ? Eh bien la difficulté dont je parlais ci-dessus est du genre même a donner envie de péter sa console a coup de marteau. Le jeu est tout simplement injuste et ne laisse aucun droit a l’erreur. Le système de duel contre les chevaliers (rah ! ) est bien pensé, mais ces salauds la ont trois fois plus de points de vie que Link et ont un semblant d’IA véritablement retors. Les boss sont tout simplement WTF la première fois qu’on les rencontre. Les passages avec les espèces de têtes de chevaux sont… bah du même niveau que les medusa head dans Castlevania ; mais si, vous savez, le mob qui spawne en continu, vole en suivant un chemin sinusoïdal prévisible mais vicieux a esquiver, et surtout qui prend un malin plaisir a poper dans les pires endroits. Une salle avec de la lave, et trois pauvres blocs en équilibre sur lesquels sauter ? Vous pouvez être sur que ces saletés de machins volants y seront aussi…
Graphiquement, le jeu se tient pour l’époque (oui ca nique la rétine la carte du monde, et alors ?), tandis que la musique (tellement flippante quand on connait ce jeu de longue date) est plutôt pas mal bien qu’insistante (normal, a force de mourir tout le temps au même endroit…). Si vous aimez la difficulté corsée, mais surtout si vous aimez les épisodes actuels de la série, je pense que vous devez, ne serait-ce que jeter un oeil a ce jeu : Zelda II est loin d’être le meilleur de la série, mais c’est une curiosité a voir. Quand a essayer de le finir, c’est vous qui voyez comme diraient certains… Ne venez pas vous plaindre si vous faites une crise de nerfs et que vous voyez des chevaliers en armure vous courir après dans vos pires cauchemars.
Les bons points :
Les mauvais points :
Les séquelles
Oui, bien sur il y a eu plein de Zelda après celui-la. Je vais juste parler des rééditions de Zelda II.
Classic NES Series: Zelda II: The Adventure of Link (GBA – 2004)
Réédition du jeu sur Game Boy Advance. Rien a ajouter, c’est exactement le même; si ce n’est qu’on peut visiblement sauvegarder.
Zelda II: The Adventure of Link (Wii Virtual Console – 2007)
Pareil que ci-dessus… On prend les même et on recommence, pour 500 points Wii ou 5$USD.
La pub française d’époque. Qui a dit « ridicule » ? Regardez la suivante avant de trouver ca grotesque…
Pub japonaise avec un présentateur défoncé au crack.
- Une critique sur 1up-games.com, en français, avec surtout un résumé de l’histoire
- Le site officiel de la série Zelda en français
Furfur.
Rhaa la pub française de Zelda, que de bons souvenirs !
Mon dieu, mon premier jeu sur la NES. C’est vrai que ca rappelle bien des souvenirs. Magnifique.
Eh bé, c’est pas un cadeau comme premier jeu de NES 🙂 T’avais réussi a aller jusqu’au bout ?
et oui ! que de souvenirs…