Chomage technique pour la rue Saint Honoré

paris1er amha

Ce matin tout en allant au travail, j’entends quelques sirène au loin. « Tiens ! on n’est pas le premier mercredi du mois ». Encore mal réveillé je continuai mon chemin vers la rue Saint Honoré étrangement bien remplie pour 9h du matin. Plus j’avançais plus je sentais que quelque chose n’allait pas : une manifestation ? (c’est vrai que la grève de ce matin on ne l’a pas vu merci le service minimum) Un défilé de mode ? (fort possible vu le quartier) Une attaque terroriste ? (ça faisait longtemps).

Je n’étais pas loin car avec tous ces policiers et pompiers on ce serait cru au nouvel an. j’avance, j’avance et je n’avance plus; deux jolies demoiselles en uniforme m’expliquent qu’un incendie s’est déclaré et risque (en plus) de faire explosé plusieurs immeubles. Dans son dos je pouvais observer de centaines de gens évacués avec leurs valises (arf pour une fois ça a l’air sérieux on va prendre nos distances).

Je me mets à l’écart continuant à discuter avec différents policiers et pompiers (au fait je n’ai vu aucune femme pompier alors que j’ai vu des dizaines de policières) tandis que plusieurs badauds tentent de passer en fraude sous les cordons.

Etaient-ils suicidaires ? Aiment-ils tellement leur travail qu’ils préféreraient mourir ? Je n’ai pas de réponse mais les policiers étaient à la fois surpris et choqués de voir des gens si c*ns.

Bref ça, ça devait être les patrons de cafés ou les responsables des commerces alentours (elle va faire mal cette journée) qui s’inquiétaient pour leurs établissements.

Pendant ce temps les gens « normaux » rentraient chez eux car quand il n’y a plus d’électricité… il n’y a plus rien, même pas possible de bosser de chez soi.

Enfin, une petit journée de glandouille ça peut pas faire de mal (dans l’absolu).

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