Le justicier du 7ème art #1 : Panic sur Florida Beach
Je sais bien que je suis le petit nouveau de la bande mais j’ai envie d’essayer quelque chose de nouveau. Étant fana de cinéma depuis…un moment, je trouve que certaines oeuvres n’ont pas la place qu’elles méritent dans le coeur des spectateurs, aussi je tenterais de parler via ces articles de films que j’estime (mais ce n’est là que mon humble avis) trop méconnu ou sous-estimé afin de redorer leurs blasons, et, pourquoi pas, de vous donner envie de le voir. Pour ce premier numéro, j’ai décidé de parler d’un film qui me tient à coeur: Panic sur Florida Beach de Joe Dante.
Avant de commencer à tenter de vous convaincre de voir cette merveille, il est nécessaire de faire une rapide piqure de rappel sur : qui est Joe Dante ?
Né en 1946, Joe Dante s’est avéré très vite être un boulimique de films d’horreurs et de comics, entre 1962 et 1966 il collabore à la revue Castle of Frankestein. Il devient monteur en 1974 pour New World Pictures qu’est une boite spécialisée dans les films de série B.
Il réalisera pour eux en 1977 Piranhas. C’est après la réalisation d’Hurlements qu’il est appelé par Spielberg pour réaliser à mon humble avis le Film de monstres que tous les enfants devraient regarder et qui m’a réellement fait aimer le cinéma: Gremlins. Malgré divers conflits avec la Warner, il réussit avec l’aide de Spielberg a instauré sa vision du film. C’est à travers ce film qu’on commence à connaître la patte Joe Dante: des enfants face à un danger entourés d’adultes plus caricaturaux les uns que les autres. Le succès des Gremlins ouvre enfin les portes des gros studios à Joe Dante. Il aura l’occasion de travailler pour Disney avec Explorers ainsi que de nombreux projets pour la TV. Plusieurs flops vont le pousser à accepter la réalisation de Gremlins 2 qui s’avèrera être un énième bide. Les faveurs des grands studios disparaissent et leurs portes , si grandes ouvertes quelques années avant, se referment. Réaliste quant à sa nouvelle réputation, Joe Dante assume et décide de se lancer dans la réalisation de Panic sur Florida Beach (Matinee en version originale) en 1993 avec l’aide de producteurs étrangers et le directeur d’Universal qui accepte malgré le statut du réalisateur par passion au 7ème art.
Octobre 1962, la crise des missiles de Cuba plonge la planète dans la psychose atomique. Située à seulement 150 km des côtes cubaines, la ville de Key West se prépare au pire. Au milieu du tumulte, Gene Loomis, un adolescent solitaire, attend la venue du producteur de films d’épouvante Lawrence Woolsey. Ce dernier doit y présenter « Mant! » : l’histoire d’un homme transformé en fourmi géante après une exposition aux ondes radioactives. Projeté en Atomo Vision, l’évènement va bien plus loin qu’une simple séance de cinéma, et Woolsey profite de l’agitation ambiante pour semer la panique en ville…
La critique:
Le film est une pépite car il est un réel hommage aux films de genre de série B réalisé par un passionné du genre avec amour. En effet, le personnage de Lawrence Woolsey (magnifiquement interprété par John Goodman) est un réalisateur de séries B qui à travers ses expériences va essayer de renouveler le cinéma de genre. Le réalisateur, Joe Dante, prend comme fond une époque fragile des Etats-Unis: la crise des missiles pour faire une excellente comédie. Dans Panic sur Florida Beach, Joe Dante nous parle de paranoïa avec son ton décalé si particulier. Les adultes vivent dans une peur constante de l’ennemie, le gérant du cinéma, par exemple, a construit un abri anti-atomique dans son propre établissement et passe sa vie l’oreille collée à la radio en quête d’informations sur d’éventuelles attaques. Et pendant ce temps les enfants sont, encore, victimes de la folie des adultes. Véritables moteurs dans la filmographie de Joe Dante, les enfants sont encore une fois les victimes des choix d’adultes très caricaturaux, pour ne pas dire stupides.
Dans Panic sur Florida Beach, ils sont soumis à d’interminables exercices d’alertes et le héros, Gene Loomis, doit s’occuper de son petit frère et de sa mère tandis que son père s’en va défendre le pays contre un ennemi sans visage. Ça pourrait être un drame familiale mais grâce au personnage de Lawrence Woosley, producteur mégalo et insatiable, Panic sur Florida Beach est une oeuvre géniale de série B qui possède un discours riche et intéressant. Ce personnage (caricatural une fois encore) est exceptionnel et l’interprétation de JohnGoodman en fait la force du film. On ne peut lui reprocher d’être véritablement méchant, malgré le fait qu’il profite de la paranoïa des adultes pour assurer le succès de son film, car c’est un passionné qui ne baisse jamais les bras. Il est continuellement fauché et pourtant persévère dans ses expériences cinématographiques, et fait montre d’une grande force de caractère. Il fait partie, selon moi, des meilleures performances de John Goodman au même titre que celle de son Walter Sobchak dans The Big Lebowski.
Malgré ses qualités, son humour et la performance de Goodman, Panic sur Florida Beach reste un film méconnu et c’est bien dommage. Donc ensemble, déterrons les pépites du cinéma et rendons leur justice !
je ne connais pas cette série .
Mais d’après cet article j’ai envie de le voir .j’espère quelle est une série intéressante de joe Dante.
Merci pour le partage
C’est un film en fait
C’est pas comme si les gens lisaient l’article ^^ Pour une soirée pop-corn ce film est idéal
Joe Dante a réalisé pas mal de petits cinématographiques. Panic sur Florida Beach m’a pas mal plu (je l’ai vu quand il est ressorti en dvd, je crois que c’était l’année dernière ou il y a deux ans) mais faut aussi avouer que ce n’est pas son meilleur 😉
C’est pas son meilleur mais il est très intéressant car c’est son plus personnel
Avec tous mes respect pour toi, le nouveau petit mais j’ai rien compris de la bande d’annonce !! c’est peut être parce que je me suis réveiller à l’instant !Mais tous ces flash back dans le film, franchement je ne sais pas d’où il commence
Il me faut peut être un coup de main