The Last Days On Mars
Ou devrait-on dire Last Hours On Mars puisque le film se déroule 19h avant la fin d’une mission scientifique sur la planète rouge.
Après plusieurs mois à avoir analysé minutieusement notre voisine colorée et aride, une équipe de scientifique s’apprête à rentrer sur Terre quand MIRACLE juste avant de faire leur valise spatiale ils découvrent … une bactérie !
Film indépendant irlandais Last Days On Mars possède ce petit quelque chose que – personnellement – j’adore dans la science-fiction : le huit clos. Parlez-moi d’Alien, Pitch Black, Deep Space, Moon ou même 2001 l’Odysée de l’Espace (qui, à mon humble avis, tient énormément du huit clos) et mon coeur bat la chamade. Ça rajoute souvent un plus aux relations que peuvent avoir les personnages et garantissent des rebondissements de situation qui peuvent aller du niveau Feux de l’Amour (pire des cas) à « Oh put…naise !!! »). Une tension dramatique non négligeable qu’on ne trouvera pas forcément dans tous les blockbusters de SF/Horreur.
Ici on suit donc 8 scientifiques dont Liev Schreiber (Scream, Ray Donovan) et Olivia Williams (Dollhouse, An Education) qui, passé la joie d’avoir fait la plus grande découverte scientifique de tous les temps, vont devoir affronter l’horreur à l’état pur : des zombies de l’espace !
Bon j’extrapole un peu mais c’est à peu près ça. Prenez des humains que vous faites revenir le mélange pendant plusieurs mois sur une planète éloignée à l’atmosphère pesante, rajoutez une pincée de tension explosive et rajoutez une bonne dose de bactérie de l’espace. Laissez mijotez pendant 30 voire 40′ et vous obtiendrez : LAST DAYS ON MARS !
Lorsqu’on atteint – enfin – la partie intéressante c’est-à-dire gore on ne peut qu’être un tout petit déçu par la retenue du réalisateur. On sent un hommage appuyé à l’Alien de Ridley Scott mais lorsque Ruairi Robinson nous montre effectivement les « monstres » je trouve qu’on en a pas pour notre argent (et notre pop corn). La tension monte, on reçoit une ou deux giclée d’hémoglobine sur fond sonore pas toujours ragoûtant pour ensuite repartir sur un rythme plus lent misant sur l’interprétation de Liev Schreiber qui joue la crise d’angoisse et de panique à merveille. Or, il me semble que l’alternance incessante de ces deux rythmes bien distincts plombe un peu le film. En dehors de ce défaut – majeur certes – je dirais que LAST DAYS ON MARS reste un bon film avec une histoire simple mais efficace et un casting impeccable.
Je suis allée le voir avec l’esprit totalement vierge d’idées reçues car la seule chose que je savais c’est qu’il y avait Liev Schreiber et que ça se déroulait sur Mars. Il n’en faut pas plus à Balzi pour claquer 13,50$
Ah oui…autre bémol pour vous ami(e)s cinéphiles de France (ça sonne comme le nom d’un organisme à but non lucratif!) c’est que le film ne semble pas être programmé dans nos belles contrées pour le moment. Étrange alors que le film était présent à la Quinzaine des Réalisateurs pas plus tard que cette année à Cannes. Déjà sorti au Royaume-Uni – normal – et aux Etats-Unis où j’ai eu la chance de le voir, je vous encourage à guetter son hypothétique sortie ou à vous le procurer de quelque manière que ce soit (il est d’ailleurs disponible sur Itunes) parce qu’il faut soutenir le cinéma indépendant surtout quand on sait qu’il ne sera pas dans les rubriques de Télérama ! [ceci était un message des » amis du cinéma de genre indépendant que ce serait bien qu’il sorte plus souvent au cinéma ou qu’au moins les DVD ne soit moins chers »]
je dirais que LAST DAYS ON MARS reste un bon film avec une histoire simple mais efficace et un casting impeccable.merci pour le paratge
Film qui peut être sympa si on aime le genre vie extra terrestre, fin du monde, nouveaux virus et j’en passe ^^
Je pense que je jetterai un oeil, mais je n’irai pas jusqu’à le voir au cinéma si il était disponible.
Mouais, perso je n’irais pas voir ça au ciné. Mon grand écran dans mon salon me suffira amplement à sa sortie. Et puis de toute façon visiblement il n’est pas prévu qu’il sorte au ciné… 😉