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Cloud Atlas – un film comme son titre, éparpillé dans les nuages

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On l’attendait depuis un sacré moment ce nouveau film de Lana et Andy Wachowski (dur de ne plus dire « les frères Wachowski » depuis que y’en a un qui a changé de sexe…) : Cloud Atlas débarque dans nos salles plusieurs mois après la sortie US qui a fait un bide et surtout en même temps que la sortie du Bluray US/UK autant dire que le film doit relever un sacré challenge en France.

Outre les deux réalisateurs du tant apprécié Matrix, le film était très attendu de part son casting aussi curieux qu’hétéroclite : Tom Hanks , Halle Berry, Jim Broadbent, Hugo Weaving, Jim Sturgess, Doona Bae, Ben Whishaw, Keith David, Jamees d’Arcy, Susan Sarandon et Hugh Grant.

Forcément on ne peut être qu’intrigué et se demander ce qui va sortir d’un tel mélange alors attaquons le vif du sujet…

  • Le scénario

Voilà un sujet qui va faire couler de l’encre car en effet le scénario ou plutôt le montage du film peut être considéré comme aussi merdique que génial. Je ne suis peut être pas le mieux placer pour en parler (d’ailleurs de nombreux critiques américains qui ont fait l’éloge du film, ont traités les spectateurs de « débiles incultes » à cause des mauvais retours du public). Quant à moi je suis mitigé car si sur le fond on essaie de vous vendre une histoire de réincarnations de plusieurs personnes sur des millénaires… Dans la réalité il s’agit de 5 histoires n’ayant aucun rapport les unes avec les autres…

J’ai beau avoir tourné et retourné « les scénarios » dans ma tête … Non je n’y vois aucune logique, aucun début, aucune fin… le film est un confetti de scénettes ayant aucun rapport les unes avec les autres et dont le seul but est de faire perdre toute notion de linéarité au spectateurs tout en tentant vainement de lui faire trouver une logique… qui n’existe pas !

Et quelles sont ces histoires me demanderez-vous ?
– 1849- Un avocat en voyage sur un bateau qui sauve un esclave de la mort mais lui-même empoisonné par son médecin
– 1930- Un artiste de génie homosexuel qui souhaite se faire une place auprès des plus grands.
– 1970- Une journaliste souhaitant démasquer les agissement malhonnêtes d’une société qui gère du nucléaire
– 2012- Un éditeur enfermé dans une maison de retraite et souhaitant s’en échapper (oui oui)
– 2144- Une clone/esclave qui se fait libérée et découvre le monde « inhumain » dans lequel a tourné notre société
– Futur lointain- Un homme qui aide une étrangère à trouver la clé d’une énigme qui le dépasse …

Si le film est assez long, il est dommage que les réalisateurs aient préférés équilibrer la durée de toutes ces histoires alors que certaines sont beaucoup plus intéressantes que d’autres quasi inutiles… Mais globalement on parle des Hommes, de soumission, d’amour et de confiance !

  • Le Montage

Il s’agit donc de 6 histoires se déroulant à des époques différentes avec des « personnages » différents (je mets le mot personnage entre guillemets car il s’agit en fait des mêmes acteurs à chaque fois mais j’y reviendrai juste après…). Pour ne pas vous mentir j’ai bien mis 20 à 30 minutes pour resituer chaque scènes car le film se déroule ainsi : Une scène 5minutes > scène d’une autre époque 5min > > scène d’une autre époque 10min > scène d’une autre époque 3min > scène d’une autre époque 15min etc… Et le pire (ou pas car ils sont parfois bien placés) ce sont les transitions : Un personnage ouvre une porte en 1849  > un porte s’ouvre en 2144… assez perturbant mais original.

  • Les personnages / Casting

Voilà le meilleur : un casting en or massif avec de très bons acteurs extrêmement crédibles dans leurs rôles (ou presque 😉 ). Mais là où la magie prend forme c’est que tous les acteurs apparaissent sur différentes époques maquillés et déguisés de façon assez subtile pour que l’on ai parfois un doute sur leur identité mais pas sur le personnage. Certains déguisements sont exceptionnels (des femmes en hommes et inversement, un asiatique en occidentale et inversement…) bref une vision savamment orchestrée qui permet de donner du tonus dans les différentes histoires qui sont malheureusement assez classiques dans leur genre.

Médaille d’or à Hugo Weaving déguisé en infirmière, rien que pour ça j’ai passé un bon moment ^_^!

  • Pour résumer

Cloud Atlas est un film conceptuel pourvu d’une image magnifique et d’un casting sans faute. Le montage pour le moins troublant en fait également sa force. Ce que l’on regrettera c’est finalement de ne pas voir la « promesse » du film à savoir quasiment aucun lien entre les époques et les personnages car si l’on peut s’accommoder d’histoires plus ou moins déjà vues on aurait aimé un fil rouge… un peu plus marqué.

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Patrick
Patrick
13 mars 2013 11:39

Humm, j’ai hâte de le voir celui là. Du jolie monde dedans :).

Adrien
Adrien
13 mars 2013 14:33

Moi aussi j’ai envie d’aller le voir, histoire de me faire ma propre opinion car on ne sait plus qui écouter dans les critiques…
Mais rien que pour voir certains acteurs à l’oeuvre, cela doit valoir la peine !

PS : une idée de quand sort le film en Belgique ?

redwarp
redwarp
13 mars 2013 19:55

Je l’ai trouvé bien stylé, et il m’a intrigué suffisamment pour que j’achète le livre ! Que je n’ai pas encore eu le temps d’ouvrir mais ça ne saurait tarder (oui oui, c’est comme d’hab une adaptation de livre)

Frank
Frank
15 mars 2013 5:36

Honnetement moi je n’ai pas réussis à le finir, le scénario était vraiment trop « tordu »… Je l’attendais avec impatiente étant fan de Matrix, mais j’ai été deçu.

Bloup
Bloup
15 mars 2013 20:28

Pouf… moi j’ai trouvé que ce film était une accumulation TOTALE de clichés. Histoires sans intérêt, la partie « comique » du film complètement raté, des maquillages ridicules…
Un supplice de 3h…
Et ‘tordu’ n’est vraiment pas le mot qui me vient à l’esprit. C’est juste plusieurs histoires mélangées. Mais c’est juste cliché.

tom
tom
17 mars 2013 9:03

J’ai adoré ce film !