Soirée Custom – GroupLove – Alex Winston – We are Enfant Terrible
Le Nouveau Casino, vous connaissez ? C’est une petite salle de concert à Paris, qui propose de temps à autre des soirées dites Custom, où vous pouvez pour un prix décent découvrir des petits groupes dont vous n’aviez sûrement jamais entendu parler si vous n’êtes pas in, dans le vent, ou ne serait-ce qu’un peu au courant de l’actualité musicale. Personnellement, c’est le cas. Je n’y connais rien, et à chaque soirée Custom, j’ai la certitude absolue de ne connaître absolument aucun des groupes que j’y écoute. Désolé pour ceux qui ne sont pas à Paris, mais je suis convaincu que vous avez également ce genre de salle de concert pas loin de chez vous (à moins d’habiter dans une cabane en bois sur une île déserte, reliée au net par satellite).
Le 16 février (Oh damn ! Ça va bientôt faire un mois tout ça !), ce fût l’occasion de sortir de ma nerdzone, pour aller me cultiver un petit peu.
Au programme, trois groupes (J’ai mis leur liens Myspace, tant que Myspace survit encore un peu) :
Grouplove est un groupe de rock américain, composé de cinq musiciens. Euh, ouais. Là j’ai eu du mal à trouver de l’intérêt. J’ai eu l’impression de voir déambuler sur scène un groupe de djeuns rockeurs un peu amateurs, qui auraient mis sur scène une bonnasse pour faire « bankable« . Donc pas désagréable à regarder, mais manquant un peu de présence scénique.
Alex Winston est une petite femme aux cheveux longs, nerveuse et débordante d’énergie sur scène. Elle manie voix forte et acidulée, guitare folk et tambourin (<- WTF ?), pour interpréter ses compositions personnelles, assistée d’un groupe d’anonymes. C’était la première fois que je voyais ce genre de formation sur scène (Je suis plus un habitué du rock/punk/métal) et le concept m’agresse un peu mais c’est une présence forte et féminine qui devrait plaire aux aficionados de KT Tunstall ou Lily Allen.
Yeah ! Rien qu’à leur bannière moche, on sait que le groupe est différent.
Basses survoltées (sans utiliser de basse, étrangement) qui font trembler le parquet, bruitages acides semblants tout droit sortis d’une game boy première génération, ou autres consoles historiques 8 bits, présence scénique indiscutable… We are Enfant Terrible produit une musique globalement inaudible mais géniale, qui prend aux tripes, donne le sourire et donne envie d’en entendre plus, encore plus.
Ils sont trois sur scène, que je vous laisse découvrir en image :
Cyril Debarge, le batteur sous « vitamines ».
Thomas Fourny, guitariste et mixeur mono-touche.
Clo Floret, chanteuse lymphatique.
La soirée Custom s’est terminée en Apothéose sur ce trio indie déjanté, et c’est le sourire aux lèvres que je m’en suis retourné chez moi. J’ai pas tout compris à leur paroles, et je ne sais vraiment pas de quoi leur chansons parlent, mais si je les revois à l’affiche, j’y retourne, et je vous enjoins à faire de même.
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