La dernière série avant la fin du monde ? Vivement le dernier épisode.

En Novembre 2012, Youtube a lancé des chaînes thématiques autoproduites par différentes boites de productions. Comme Rendez-vous à Paris (que votre serviteur alimente de temps à autre avec ses parodies de c’est pas sorcier), Studio Bagel, Doctissimo play, Marmiton et plein d’autres. Parmi celles-ci, Golden Moustache.

Pilotée par M6, Golden Moustache a réalisé le meilleur score de lancement avec la très excellente (n’ayons pas peur des mots) vidéo « Le jour où la terre s’ébranla »qui totalise déjà près de 3 millions de vues et des poussières.

Mais Golden Moustache, ça n’est pas que ça. Malheureusement.

Il faut parler de La dernière série avant la fin du monde. Porteuse d’espoirs en tout genres (malgré son nom plus que pessimiste) pour les geeks que nous sommes; cette dernière série avant la fin du monde possédait ne serait-ce que dans son titre une référence que tout geek reconnaîtra ( et que je ne citerai pas, na !)

Chouette me disais-je, des références assez obscures pour le commun des mortels, une réalisation assez bien fichue, les teasers donnaient l’eau à la bouche.

Malheureusement, comme dirait Luc Besson quand il est bourré : « Les teasers ça permet aux  …BLEEEEUUUARGH » et je suis on ne peut plus d’accord avec lui. Le teaser ça ne fait pas l’épisode. Une bague en or 24 carats au doigt de Nadine Morano ne rend pas Nadine Morano plus brillante. Alors commente faire une série pour les geeks ? En leur parlant de ce qu’ils ont vu ailleurs.

Ma référence à moi – Julien Clerc

Car oui, mesdames et messieurs, l’univers référentiel des geeks est le principal moteur de cette série. et avant tout son gros problème.

Pourquoi sortir des références à tout bout de champ, que ça soit sur un t-shirt, sur un morceau de bandeau d’info, sur des paroles tirées de film, sur des cartes à jouer, sur des objets que l’on voit à l’écran, si c’est pour que cela n’ait AUCUN PUTAIN DE SENS ?

On dirait ces quadragénaires sur le retour qui aiment montrer qu’ils sont dans le coup en montrant à tout-va qu’ils connaissent Big bang theory, Fight Club, Twin Peaks, les films de série B des années 80 et plein d’autres trucs sans te laisser le temps de respirer. Ouais un peu comme Franck Dubosc.

Alors non, une web-série geek ne doit pas non plus se passer de références. Mais quand 90 % de son contenu en est, alors autant mater génération 90 sur W9 directement ! (W9 qui appartient à M6, d’ailleurs).

J’étais un peu resté sur ma faim lors du premier épisode, avec des zombies, et finalement je remarque que les 2 épisodes n’ont pas de rapport l’un avec l’autre ? Il y a un moment où il faut quand même ne pas oublier le principe essentiel de la narration les mecs. Parce que c’est bien joli de me montrer que tu connais les mêmes films que moi, que tu joues aux mêmes jeux, mais si au final t’as rien à me dire de nouveau, autant se branler directement.

Et nonobstant des guests de qualité (Le palmashow, Solangeteparle poulpe & davy) , qui jouent leur rôle  sans fausse note, de la masturbation cette série possède les atomes.

Et moi la masturbation, quand ça n’est pas une jeune écolière japonaise qui la pratique devant une caméra MiniDV, ça ne m’intéresse pas le moins du monde.

On attendait un concurrent pour Le Visiteur Du Futur, finalement on a Les années bonheur version Geek et filmé au 5D MK2.

Laissons-leur malgré tout le bénéfice du doute, ils n’en sont qu’à leur second épisode, mais c’est mal barré.

P.S: On me fait signe dans l’oreillette qu’il se peut qu’il s’agisse en fait d’une pub pour le dernier bar avant la fin du monde. Ah. Un flyer leur aurait coûté moins cher et on aurait pas perdu notre temps.

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