Le prince de Perse perce la toile
J’en entends encore râler « bouhhhhh encore du cinéma !!! »
Bah ouais, qu’est ce que vous voulez j’aime ça, c’est une grande passion. Qui plus est, le grand trip des réalisateurs est d’adapter toujours et encore jusqu’à pomper le moindre jeu ou livre ayant été bien vendu.
Aujourd’hui je vous annonce Prince Of Persia:
Pour info
Prince of Persia (PoP) est un jeu vidéo d’action/réflexion et d’aventure en deux dimensions (2D) développé par Brøderbund et sorti en 1989 pour le micro-ordinateur 8 bits Apple II. Entièrement programmé par une seule personne, Jordan Mechner, son développement a duré près de 4 ans, il a été traduit dans 6 langues, porté sur une vingtaine de supports et vendu à plus de 2 millions d’exemplaires à travers le monde. Il est resté célèbre pour la qualité des animations qu’il affiche en rapport avec les jeux de l’époque. Jordan Mechner, pour s’assurer que les mouvements soient corrects, avait étudié des heures de film où son frère, David Mechner, courait et sautait vêtu de blanc. Cette technique d’animation, que l’on peut considérer comme l’ancêtre de la captation de mouvements, est connue sous le nom de rotoscopie. En outre, les combats sont originaux : le protagoniste et les ennemis s’affrontent à l’épée, et non avec toutes sortes de projectiles comme dans les jeux qui lui sont contemporains. C’est le premier jeu vidéo à comporter des scènes cinématiques, séquences où le joueur devient spectateur et n’a plus de contrôle sur le personnage.
Le fil a été annoncé pour le 17 Juin 2009 sur nos écrans avec Mike Newell (Harry Potter et la Coupe de feu) à la réalisation et produit par Walt Disney (ça sent le Jack Sparrow) avec Jake Gyllenhaal (Zodiac, Le jour d’après) pour jouer notre beau prince.
Derrière tout ça il y a un budget de 40 millions de dollar et surtout une question : POURQUOI ?
On le sait tous, les jeux vidéos au cinéma, ça ne marche pas (qui se souvient de Street fighter (avec JCVD), Mario, Mortal Kombat, Doom ou plus récemment Dead or Alive). Je veux bien que la plupart de ces jeux soient sympas mais soyons honnête niveau synopsis il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard.
J’admettrai quand même qu’il y a quelques exceptions comme Silent Hill (ne me dites pas Resident Evil je déteste) mais à la base le scénario du jeu était déjà très fouillé. Alors pourquoi adapter des jeux de plateforme ou de baston ?
1. Les sous : je pense que c’est la réponse la plus pertinente. Jeu connu = film à succès (pas véritablement vérifié)
2. Le réalisateur fan : je préférerai cette explication car au moins le mec essayait de transcender sa passion. En revanche, on pourra leur jeter des cailloux toute leur vie pour avoir flingué une licence (Christophe Lambert en Raiden : ils ont dû fumer un mega pet au casting)
3. Les créateurs du jeux qui veulent relancer une licence : comme Doom, mais bon vous avez vu le résultat…
3. Les fans qui réclament : cela arrive assez souvent comme récemment avec Zelda (cliquez ici pour voir la fausse bande annonce) mais l’inverse existe aussi comme les fans qui crient haut et fort « arrêtez vos conneries » comme avec la fausse bande annonce du film Tetris (cliquez ici pour voir la fausse bande annonce )
Bref, je me suis légèrement éloigné du sujet de départ mais j’espère qu’Hollywood et ses scénaristes vont nous pondre quelque chose de potable. A Mon Humble Avis le film devrait être divertissant car Disney cherche sa nouvelle poule au œufs d’or.
Jake Gyllenhaal, c’est surtout Donnie Darko, Broke Back Mountain. Zodiac, Le jour d’apres, qui s’en souvient vraiment ?
Mais sinon : putaiiiinn ! Sont vraiment en rade de scenar, c’est dingue.
+1 benoit.. J’ai même pas vu les deux derniers… Par contre les deux premiers !
FRANKY WAS THERE. WENT TO GET SOME BEER.
Ne pas rêver : on va encore se retrouver avec un film tout ce qu’il y a de plus ennuyeux avec les trois scènes d’action (il marche sur le mur !) qui seront concentrées dans la bande annoncequand le reste ne sera qu’amour, amitié, doute, blablabla, réflexion philosophique de grande qualité (je me vengerai du vilain), blablabla, « enfin je te retrouve », blablabla, « Nooooooon », et bla. The end.
Ce sera sans moi…