Les pires entretiens de recrutement
Il est venu le temps des catédralllleuuuuhhh… hum veuillez excusez cet égarement nostalgique, c’est bien évidemment le temps des Chroniques de Jayer et aujourd’hui on va parler des entretiens d’embauche !
Pour des raisons évidentes mon rôle sera interprété par Christian Bale, bonne lecture.
A moins que vous ne soyez indépendant (medecin, artisant,…) ou fonctionnaire, vous savez tous ce qu’est un entretien d’embauche. Vous savez, cet acte d’aller baisser son froc devant votre futur recruteur pour vous vendre. L’entretien d’embauche c’est ce moment de gênance ultime où tu devras tout faire pour plaire à quelqu’un parce que tu veux ce job qui t’intéresse ou dans le pire des cas parce que tu as besoin de thune pour vivre.
Job alimentaire VS Job de tes rêves
Evidemment (évidemment ! ) il y a des métiers qui font plus rêver que d’autres, tu as parfois une super formation sur l’étude de l’urine en Mésopotamie mais pas de bol, il n’y a que 2 places dans le monde sur ce job… mais qui sait ? Peut être que tu pourras utiliser ces études qui ont affuté ton esprit de déduction, pour déduire qu’il faut trouver autre chose… Et te voilà sur le chemin des petites annonces alimentaires: aka (also known as, de rien tu as auras appris quelque chose en lisant cette chronique de merde) métier par très intéressant mais nécessaire pour la société et pour ton porte monnaie.
Pas de dénigrement ici (non ce n’est pas le genre de la maison) mais plutôt une réalité, il y a des métiers, ce ne sont pas des objectifs de vie ou une ambition étant jeune qui te pousse dans ce secteur. Cela ne veut pas forcément dire que c’est un métier chiant mais que la pénibilité y est très forte ou que l’effort intellectuel requis y est inversement proportionnel… Il faut de tout pour faire un monde et c’est ce qui fait fonctionner notre société et sauve des vies. Nous ne sommes pas tous des Einstein..
Et te voilà en route pour cet entretien d’embauche dont tu n’as rien à foutre mais alors vraiment. Tu y va limite sapé comme un dimanche bière foot avec tes potes, tu n’as rien préparé, tu connais à peine la boite, mais bon si tu n’y vas pas ta mère ou ta femme te trucide. Allons ramener la moula à la maison…
L’entretien de ta vie
Et puis parfois, tu vas tomber sur THE ANNONCE ! Le job de ta vie, tu réponds à tous les critère, tu parles 4 langues, diplôme bac +5 avec la spécialité vous êtes 15 dans le pays à l’avoir faite, tu as même de l’expérience dans une boite concurrente… Qu’est-ce qu’il peut se passer de mal ?
Tellement de choses mon ami… tellement de choses…
Le débauchage
Les chasseurs de têtes vous connaissez ? ce sont généralement des cabinets payés (grassement) pour trouver des profils que la boite n’arrive pas à trouver. En conséquence, ils vont généralement essayer d’aller draguer des profils chez les concurrents. Généralement, c’est plutôt bien amené le cabinet vous titille via un petit message sur linkedin, vous propose un entretien téléphonique, puis une deuxième, puis vous passez le processus d’entretien assez classique (RH > Manager > big boss) si ce n’est plus…. bref vous vous êtes tapé 4 ou 5 entretiens sur 1 mois (ou beaucoup plus) pour parfois arriver à certaines déconvenues…
Manque de transparence et mouton à 5 pattes
Soyons honnête, un employeur veut un salarié pas cher, qui est multitâche, a beaucoup d’expérience et connait le marché. Cerise sur le gâteau, il a travaillé chez un concurrent voir il a déjà été en prestation dans cette entreprise… Voilà le candidat parfait !
Mais la réalité aujourd’hui est bien plus complexe :
- Les salariés veulent des horaires compatibles avec une vie de famille (ou aménagement pour tourner avec d’autres salariés)
- Ils veulent du télétravail quand cela est possible (à l’inverse la non justification du présentiel obligatoire n’est pas acceptée)
- Quand on est débauché d’une entreprise concurrente, c’est évidemment pour gagner plus (ça ne sert à rien d’imaginer un quelconque autre justificatif)
- Trop d’entretiens tuent l’entretien : les entretiens RH ne servent à 90% à rien, le seul qui compte c’est celui avec le futur manager
- Arrêtez de promettre des salaires qui font rêver sortie de diplôme, la réalité c’est que tout le monde commence peu ou proue au même niveau. On ne devient pas manager à 22 ans avec 0 expérience
et on pourrait en rajouter d’autres…