NüBBQ et les Foodingues
C’est avec une joie immense que je me suis retrouvé catapulté, pour mon second article, dans une soirée presse parisienne un peu chic pour vous concocter un petit article savoureux. Savoureux ? Parce qu’il sera avant tout question de dégustation et quand il s’agit de manger, eh bien… je ne suis jamais bien loin !
La soirée avait pour nom « NüBBQ ». Le concept ? Une soirée apéro/barbecue sur les toits de Paris, en bord de Seine. Cadre agréable, quoique pullulant de moustiques.
Peut-être reconnaissez-vous ce bâtiment étrange ? Il s’agit de l’Institut Français de la Mode, près de la Gare d’Austerlitz. Stylé quoi.
Organisé par Fast and Food, Geek and Food, La Fédération et le Nüba (je vous conseille d’aller faire un tour sur leur site, c’est une véritable expérience internautique), il s’agissait principalement de mettre en avant quelques marques célèbres comme AOSTE, Pernod Ricard ou Elle & Vire (via Studio Miit), mais aussi d’autres moins connues du grand public comme Interfel (les légumes frais), Weber (le spécialiste du barbecue) ou Comme à la boucherie (boucherie en ligne). Bref, un joyeux moment de dégustation offert par tout ce petit monde sur fond de musique Rythm and Blues/jazzy/électro/lounge.
Et du monde, il en avait devant chacun des 3 stands qui proposaient chacun une recette du monde… Tant et si bien que l’un d’eux, qui proposait un plat de viande accompagné de légumes façon « suédoise », fut obligé de fermer boutique à 21h30. Dommage, d’autant plus que je faisais la queue du côté du plat « français », pris lui aussi d’assaut (30 min de queue dans le froid et le vent).
Mais outre ces petits détails, la viande de bœuf, cuisinée sauce Gribiche, était excellente. Je regrette toutefois d’avoir dû gober/mastiquerpendantdesheures (rayez la mention inutile) des morceaux de viande assez énormes, faute de ne pas avoir de couteau sous la main… Côté « japonais », là aussi, le goût était au rendez-vous. Le riz accompagnant les travers de porc était particulièrement délicieux.
Mention spéciale pour le coin Elle & Vire qui m’a séduit avec ses carrés frais auxquels nous étions invités à ajouter une touche de couleur parmi toute une série d’ingrédients sucrés ou salés, selon notre bon plaisir. Certains ont su faire parler leur génie en décorant somptueusement ce petit bout de fromage, mais ce ne fut pas mon cas (on aurait dit qu’un pigeon avait déféqué dessus). D’ailleurs, chaque invité était encouragé à prendre en photo son œuvre depuis son Smartphone et à la twitter pour en recevoir ensuite une photo Polaroïd. Pour ma part, j’ai eu trop honte d’avouer que je n’avais pas mon téléphone avec moi ce jour-là et je suis parti engloutir mon carré discrètement dans un coin…
Parmi les autres produits proposés, je parlerai assez peu du pastis rosé 51 offert, qui ne m’a laissé en bouche qu’un goût anisé toujours trop fort pour mes papilles, malgré le sirop de fruit. Quant à AOSTE, la palme de l’étrangeté lui revient de droit. Le groupe, qui a mis en place tout un scénario, lui-même étrange, autour du « bon goût », avait envoyé des hôtesses à la recherche de tous les bloggeurs et membres de la presse pour les embarquer dans une voyage privé qui ne fut nullement gustatif mais plutôt visuel…
Deux comédiens nous attendaient dans une salle majestueusement décorée façon banquet chicos, à grands coups de chandeliers de cristal, pour nous inonder de jeux de mots assez médiocres (AOSTE = Amicale Officielle et Secrète des Toqués Elégants), de vidéos de propagande (terme utilisé par les comédiens eux-mêmes ; vous trouverez d’ailleurs cette curieuse vidéo sur le site d’AOSTE) et nous faire languir, affamés que nous étions, devant de belles tranches de jambon qu’il nous fut finalement interdit de toucher.
Tout cela pour nous amener sous des cloches, en grande pompe là encore, non pas de quoi se mettre sous la dent mais plutôt des petits papiers et des crayons pour rédiger à la main un message « twitter » (que beaucoup ont dû laisser vierge par manque d’inspiration) à l’intention de… pigeons voyageurs que nous avons eu la joie de libérer de leur cage. Weird.
Bref, ce fut une excellente soirée gustativement et visuellement parlant, même si je regrette qu’aucun membre d’AMHA n’ait pu m’y accompagner… Ce genre de soirée bobo où les invités boivent la bouteille de vin rouge à même le goulot, c’est quand même plus sympa à plusieurs (ici, en train d’errer parmi la foule).
En espérant vous apporter un peu de chaleur dans les chaumières,
Kello
NB : Merci à Virgile Guignard pour les photos
Pour les gastronomes fans de Poker, je viens de créer ma marque dédiée, laissez moi vos avis !
Merci
Pokoeur Paris – Vetements et accessoires de mode Poker