Retrogaming #6 – Alex Kidd in Miracle World

Alex Kidd in Wonderland (アレックスキッドのミラクルワールド, Arekkusu Kiddo no Mirakuru Wārudo)

Support : Sega Master System
Année de sortie : 1986
Editeur : Sega

Allez, une fois n’est pas coutume, je vais parler d’un jeu Sega. Et pas n’importe lequel : la mascotte de Sega même. Un hérisson bleu ? Non, la je vois pas. Puis quelle idée a la con, franchement, un hérisson… Non, la c’est d’Alex Kidd dont je parle. Si vous ne voyez pas c’est que vous êtes probablement trop jeune (d’ailleurs, c’est pas l’heure d’aller se coucher, la?) : la légende veut qu’Alex Kidd ait été la première mascotte de Sega, a tel point qu’il était inclus dans certaines consoles Master System de base (si on allumait la console sans cartouche, c’est ce jeu la qui était lancé). Bon ok, après coup, ils ont mis le jeu Sonic dans la Master System II parce que ce jeu avait mieux marché…


Jaquettes et cartouches japonaises et occidentales. Oui, a l’époque les distributeurs Sega occidentaux ne connaissaient pas l’existence des métiers du graphisme et de l’illustration.

Pour l’histoire, Alex Kidd est un jeune garçon – avec un petit côté simiesque – qui utilise un art martial nommé « Shellcore » (noyau de coquille, on n’invente rien) dont le but est de pulvériser toutes sortes de choses a gros coups de poing. Il s’avère que la planète Aries sur laquelle il vit, le « Miracle World » du titre, est attaquée par les troupes de Janken le grand, et qu’il va devoir aller sauver les fesses de son frère princier, tataner les généraux de Janken, puis aller bouter les vilains hors du palais royal. Hé, pour un jeu de 86, c’est vraiment un scénario fouillé.


Le premier niveau. On peut speeder et sauter directement vers le bas, mais c’est extrêmement dangereux…

C’est un jeu de plate-formes en 2D assez classique qu’on a la, dans lequel on saute et on donne des coups de poing a tout va. On parcourt chaque tableau d’un bout a l’autre pour aller trouver une boulette de riz (un hamburger dans la version occidentale… honteux) qui fait passer sur la carte du monde. On peut récupérer des sacs d’argent qui permettent a la fin de chaque niveau, d’acheter des items utiles a la quête d’Alex : de simples babioles permettant de sauter plus haut ou de balancer des boules de feu, on peut aussi avoir accès a une moto, un hors bord, ou carrément un hélicoptère. Certains blocs sont destructibles et donnent des bonus ; ceci étant, certains renferment un esprit diabolique qui vous suivra jusqu’à vous donner la mort d’un simple contact.


Les boss et le systeme de Janken. A savoir, certains trichent et jouent après vous…

D’ailleurs, un des gros problèmes de ce jeu, c’est qu’a moins de connaitre certains petits trucs par cœur, il est plutôt difficile de s’en tirer. Les « fantômes » par exemple, qui sont cachés a certains endroits, sont le truc typique qui fait perdre un paquet de vies bêtement. Les combats contre les boss, sous forme de jeu du Janken (pierre-feuille-ciseaux) doivent avoir une astuce, mais bon… A part savoir a l’avance quel signe ils vont faire, je ne vois pas… En plus, bon, vieux jeu oblige : pas de sauvegarde, et pas de continues (sauf avec un code… qui coute de l’argent…).


La carte du monde. Inutile de préciser que, comme dans tous les jeux avec une carte comme ca, le héros emprunte un parcours tortueux a travers tous les territoires les plus dangereux…

Le jeu est coloré (a l’époque c’était gage de qualité) et les musiques entrainantes (bip pip pop). Ceci étant, la prise en main est plutôt violente la première fois : la hitbox est un peu foireuse, les coups de poings ayant une portée vraiment limitée. De plus, le premier niveau étant une descente a pic, il faut éviter de sauter comme un dingue au risque de se ramasser sur un des aiglons agressifs qui pourraient éventuellement se trouver sous vos pieds. Donc oui on perd beaucoup et souvent avant de maitriser le gameplay, qui s’avère être assez bon en définitive.

Les bons côtés :

  • Jeu culte, donc a connaitre/essayer
  • Mine de rien, un jeu de plate-formes assez complet, avec quelques éléments de RPG
  • Niveaux variés et difficulté progressive
  • Les mauvais côtés :

  • Les fantômes, cachés au petit bonheur, impossible a déceler avant d’être mort
  • Comment ca, pas de continues ?
  • Le menu qui s’affiche en appuyant sur pause… Oui, le bouton sur la console… Merci les émulateurs de pas demander d’appuyer sur le bouton on/off de votre tour
  • ———
  • Les séquelles

    Alex a eu droit a quelques suites, mais quand le mammifère à poils durs est arrivé, sa carrière a plongé dans les abysses de l’oubli. Je passe assez rapidement dessus, car je n’ai joué a aucune séquelle, et surtout, il semble qu’ils soient dans l’ensemble tous moins bons que le premier.

    Alex Kidd and the Lost Stars (Master System – 1986)

    Autant le premier était assez corsé, autant celui-ci est ridiculement facile (des vies illimitées ?). Visiblement il a été prévu pour un public beaucoup plus jeune. Rien d’autre a dire, le gameplay est le même.


    Alex Kidd BMX Trial (Master System – 1987)

    Un spin-off de la série. C’est un jeu course d’obstacles assez classique, et même plutôt basique, dans lequel on avance en sautant et en récoltant dans bonus.


    Alex Kidd: High-Tech World (Master System – 1989)

    C’est une repompe honteuse d’un jeu japonais intitulé « Anmitsu Hime: From Amakara Castle », basé sur un anime inconnu en occident a l’époque. Il s’agit d’un jeu de plate-formes toujours très classique dans lequel il faut trouver 8 pièces de carte a travers différents puzzles. Certains évènements du jeu sont dépendant de l’heure qu’il est, et il faut surveiller constamment le compteur de temps (dans le menu, le même bouton pause que tout a l’heure).


    Alex Kidd in the Enchanted Castle (Megadrive/Genesis – 1989)

    Unique jeu de la série sur Megadrive, il s’est bien ramassé. Toujours le même gameplay, etc… Là, les gamers ont hurlé contre le système du Janken et le gameplay un peu daté.


    Alex Kidd in Shinobi World (Master System – 1990)

    Pastiche de la série Shinobi, Alex Kidd se fritte contre de mechants ninjas dans un jeu toujours du même tonneau. Bizarrement, il n’a jamais été édité au Japon.


    Bon, je suis a court de commentaires, trouvez vous-même.

    A savoir, la majorité des jeux de la série ont été ré-édités a un moment sur PC, et on peut aussi les retrouver sur la console virtuelle de la Wii. D’après mes recherches, vaut mieux vous intéresser au premier et pas trop aux autres.
    Wordpress étant un outil de merde tout buggé, je suis dans l’incapacité de mettre une vidéo. Donc bon… Voila quelques liens pour la route.

    Furfur.

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    Durden de Dailycious Info
    Durden de Dailycious Info
    24 janvier 2011 15:45

    J’A-DORE.. merci de me refaire penser à ça <3
    Toute mon enfance

    Walko
    Walko
    25 janvier 2011 17:50

    J’y ai passé des heures !!

    jayer
    Administrateur
    jayer
    25 janvier 2011 20:36

    j’y ai rejoué cet été, impossible de dépassé le 1er niveau… tout ce joue au pixel prêt !!!

    Graphiste freelance Grenoble
    Graphiste freelance Grenoble
    10 février 2011 23:57

    Un grand classique 🙂 Par contre je ne connaissais pas la version Megadrive bizarremment, je la testerai à l’occase!