Sakamoto Days – Enfin un manga digne du Shonen Jump ?
Certes cela fait un peu plus de 2 ans que le manga Sakamoto Days est publié mais il m’a fallu un certain temps pour lui accorder du crédit et surtout l’estimer à sa juste valeur.
Synopsis
Taro Sakamoto est un ancien tueur à gage de légende, il prend sa retraite lorsqu’il tomba amoureux et se retira pour ouvrir une petite supérette. Mais sa petite vie tranquille va être perturbée par l’arrivée d’anciennes connaissances et parmi elles de nombreux tueurs à gage. Malgré son fort embonpoint monsieur Sakamato s’avère être encore redoutable, mais qui ose s’en prendre à lui ?
Un univers riche… en tueurs
Sakamoto Days de Yuto Suzuki est un shonen somme tout assez classique dans sa construction et ses rencontres. Les ennemis deviennent des amis, leurs capacités évoluent au fil des rencontres et les méchants hyper charismatiques font preuve de projets machiavéliques pour anéantir nos héros.
Malgré son classicisme affirmé dont la pate rappellera par moment Reborn ou Black Cat, Sakamoto Days prend son indépendance avec ses personnages et son fil rouge. L’univers tourne autour de l’assassinat qui semble être un métier comme les autres (totalement assumé) avec ses entreprises et ses écoles. Ce côté « violence détendue » en fait un manga très dynamique qui alterne les cases humoristiques, les personnages hyperstylisés et les scènes gores. Oui on parle d’assassins et le manga arrive à créer un subtil mélange des genres tout en restant dans un style Shonen dont les bases sont parfaitement maitrisées (notion d’équipe, power up, capacités spéciales, évolution, passé caché, méchants avec ses acolytes etc…).
Un manga néo-nostalgique
C’est sous le terme « néo-nostlagique » que je pourrai vous parler de Sakamoto Days, Yuto Suzuki réussi avec brio à s’accaparer tout ce qui fait le succès du Shonen Jump pour le moderniser.
Pour les plus vieux, le manga n’apportera peut-être pas de renouveau mais il est certain que c’est un excellent divertissement qui peut rentrer au panthéon des shonen de référence.
Pour les plus jeunes, il peut devenir un classique dans son style d’autant plus qu’il y a peu de nouvelles œuvres qui arrivent à se démarquer ces derniers mois dans cette catégorie.
