Sense 8 – la série qui te met des émotions plein la tronche
Si je vous disais que c’est la troisième fois que j’essaie d’écrire un article sur la série Sense 8 produite par Netflix et que je n’arrive toujours pas à qualifier cette série ni à savoir si je l’ai vraiment aimée…
Avant de vous parler de scénario et des personnages, je dois insister sur le fait que les scénaristes et réalisateurs de la série Sense 8 sont Andy Wachowski et Lana Wachowski (Matrix, Opération Espadon, Cloud Atlas, Jupiter Ascending) alliers à J. Michael Straczynski créateur de Babylon 5 et scénariste de nombreux comics et notamment Rising Stars).
Ceci étant dit et pour les connaisseurs, on peut deviner que la pression sur cette série sacrément élevée pour un résultat qui est visuellement superbe mais scénaristiquement discutable.
Attention pour des raisons logiques le premier épisode est spoilé mais je ne décrirai pas tous les personnages pour vous garder la surprise !
8 personnages connectés à travers le monde
Dans Sense 8 nous suivons huit personnes qui sont capables de ressentir et de communiquer entre elles. Nous suivons ces huit personnages dans leur quotidien parfois banal, parfois extraordinaire, parfois heureux, parfois horrible mais toujours intenses !
C’est bien la particularité de Sense 8, faire passer l’émotion avant tout ! Et on peut dire que la réalisation impeccable des Wachowski réussi là où ils avaient échoués sur Cloud Atlas. C’est d’ailleurs amusant de voir que Straczynski se retrouvent sur ce qu’ils maitrisent le mieux : des histoires multi personnages sur des scénarios très longs.
C’est bien ce qui peu rebuter plus d’un spectateur, la mise en place du scénario car qui dit huit personnages dit huit histoires à développer avec des flashback sans parler des interactions multi personnages.
Il faut prendre les 12 épisodes Sense 8 comme un énorme premier chapitre qu’il faut voir de façon très rapprochée (un format classique à la télévision n’aurait d’ailleurs jamais fonctionné).
C’est dans la narration et la découverte des personnages que l’on apprend à apprécier cette série assez particulière (il faut le dire). On peut s’ennuyer de certains personnages comme en adorer d’autres (d’ailleurs vous rejoindrez très vitre votre camp et pourrez potentiellement en changer durant les épisodes).
Sense8 – saison 1 Bande-annonce VO
Voyage !
La série se déroulant dans plusieurs pays en simultané (ça aussi c’est une première) chaque personnage est associé à une luminosité, une ambiance, des décors…
Je ne vous cacherai pas que les paysages de Sense 8 sont magnifiques (ou tristes selon les cas), que l’on voyage réellement avec les personnages et c’est ce qui va pousser le spectateur à aimer ou non la série : être déboussolé pour vous en mettre plein la gueule !
Emotion, émotion, émotions !
Car sous ces multiples histoires assez simples du quotidien des nos héros (Allant d’un simple mariage à un casse jusqu’à de la simple « survie »dans des pays en guerre) que se forge Sense 8 qui va nous amener à ressentir les émotions des personnages.
Comme les héros, vous spectateur aurez des poussées d’adrénaline, des larmes, des sueurs froides et des envies de casser des dents !
Plus les personnages interagissent entre eux et plus vous serez à cran en gueulant devant votre TV « non ne fait pas ça, et machin vient l’aider bordel ! » car c’est bien l’objectif recherché par les auteurs de la série.
Trop d’émotions, faut se vider
En ayant huit personnages vous vous doutez qu’au bout d’un moment il y a un trop plein d’émotion, le spectateur (vous) en aura marre et peut risquer de quitter la série (« ça n’avance pas ! », « ils sont trop cons ») je vous rassure il y a assez peu de frustration dans cette série (pas comme dans Lost) la plupart des pourquoi sont résolus dans la première saison et les moment de frustration sont tous (ou presque) évacués à un moment donné par une bonne scène qui défoule.
En bref, Sense 8 qui sous ses airs de Heroes-like avec ses mini-scénarios d’apparence simples se révèle être une bombe d’émotions pures. La réalisation incroyable des réalisateurs pour faire ressentir celles-ci est réussie sans parler des scènes d’actions/interaction très bien ficelées qui ne vous laisseront pas indifférent.
Les longueurs sont justifiées et ne sont jamais (ou rarement) inutiles mais il faut s’accrocher pour avoir la médaille et arriver aux moments où le spectateur peut dire « enfin ! » avec la satisfaction jubilatoire d’un gosse quand Sangoku devient un Super Guerrier.
…
Bon, si vous avez tout lu jusqu’ici et que vous avez vu la série (ou aller la voir) : « Moi aussi j’adore Jean-Claude Van Damne »
J’ai eu un peu de mal à accroché au début c’était assez lent puis j’ai été prise dans l’histoire, envie de connaitre la suite tout ça tout ça ^_^
Tous les perso sont attachants, j’ai une petite préférence pour le personnage de Sun et pour l’actrice qui l’interprète (c’était déjà sont histoire à elle que j’ai préféré dans Cloud Atlas )
Bonne série , à voir
C’est la rentrée et les série commencent à tombé et sur amha on est les spécialistes des séries