Life On Mars (2006) et les meilleures citations de Gene Hunt
Ah ces américains ! Tout le temps à vouloir faire des remake.
Pour le coup, le peu que j’ai vu de Life on Mars version US m’a fait un peu vomir dans ma bouche.
Reprenons au début : Life on Mars c’est une série BRITANNIQUE menée de main de maître par l’excellent acteur John Simm (Human Traffic, ou plus récemment le rôle de The Master dans Doctor Who). Oui je sais, je mentionne encore une fois Doctor Who mais vous savez quoi ? Le personnage principal s’appelle Sam Tyler, en référence à Rose Tyler, compagnonne du Docteur dans la version 2005.
Synopsis : Sam Tyler est un flic moderne. Celui que vous verrez dans n’importe quelle série policière récente. Il ne paie pas de mine, mais il a l’esprit affûté et utilise tout ce que la formation policière moderne a à offrir. Peu après avoir apprit l’enlèvement de sa fiancée par un tueur en série, il est renversé par une voiture et se réveille… En 1973. Il est toujours policier, bien qu’un grade au-dessous. Tout comme lui, on ignore la réalité : est-il fou ? A-t-il voyagé dans le temps ? Est-il dans un coma profond ? Et même si l’une de ces suppositions est vraies : à quelle époque appartient-il ?
Le choc des époques
Il rentre donc à la brigade de l’époque, qui ressemble plus à Starsky et Hutch qu’à Les Experts, avec des flics aux méthodes musclées qui font confiance à leurs instincts, tandis qu’il est toujours lui-même, cartésien et formaté. Il se retrouve sous les ordres du plus typique de ce genre de policiers, Gene Hunt, lequel a un vocabulaire irréprochable comme nous verrons dans la suite.
C’est une des intrigues principales de la série. Le flic moderne rencontre le flic des années 70 par « une extraordinaire facilité de scénario* « . Les méthodes se confrontent, autant pour l’étude des indices et la traque des criminels que pour la gestion du personnel (à coups dans le bide).
Des phrases choc
Gene Hunt, le Chef de l’unité où échoue Sam Tyler, a un phrasé complètement et automatiquement culte qui doit beaucoup à son interprète, Philip Glenister. Top 3 pour les anglophones (n’hésitez pas à proposer vos traductions en commentaires !) :
– « She’s as nervous as a very small nun at a penguin shoot »
– « You so much as belch out of line and I’ll have your scrotum on a barbed wire plate »
Et mon échange préféré :
Gene Hunt – I think you’ve forgotten who you’re talking to.
Sam Tyler – An overweight, over-the-hill, nicotine-stained, borderline-alcoholic homophobe with a superiority complex and an unhealthy obsession with male bonding?
Genre Hunt – You make that sound like a bad thing.
Une bande son terrible
Vous l’aurez compris si vous avez lu mon article sur Supernatural, un bon vieux rock pour accompagner une série, il n’y a rien de mieux. D’ailleurs si la BO de Supernatural mériterait un article à part entière, celle de Life on Mars également. Allez ici ou sur la page wikipedia si vous voulez voir de quoi il en retourne. Un soin tout particulier a été apporté afin de bien mettre une ambiance seventies sans verser dans le cliché 70s = Disco ou Hippies.
En bref : Un show à l’anglaise soigné
Pour résumer, on a donc un scénario intéressant, avec une intrigue bien ficelée, des dialogues bien foutus, une ambiance maîtrisée, des références subtiles (en particulier le Magicien d’Oz avec, cerise sur le gâteau, Over the Rainbow en fond dans l’épisode final) et en plus, un concept assez profond (je vous laisse faire vos conclusions puis vos recherches après avoir vu le dernier épisode).
Donc courez le regarder, sérieusement. Et surtout, surtout, ne perdez pas les 5 minutes que j’ai passées à regarder la version américaine. Je ne peux pas me déclarer pour la version espagnole. Mais il y en a une, donc si vous l’avez vue, dites-moi ce que vous en pensez.
Sur ce, je vous laisse, il y a une gamine à la télé avec une poupée qui a l’air d’être en train de me parler.