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Sherlock Holmes : Le chien des Baskerville – Conan Doyle / 1901

Sherlock Holmes : Le chien des Baskerville – Conan Doyle / 1901

Aujourd’hui chers amis il ne sera pas question de jeu, mais de bouquin. Hé oui ! Entre deux parties il est parfois bon de changer de registre et le personnage qui nous intéresse
entretien un lien étroit avec les gamers depuis quelques décennies.

Son nom ? Ben…c’est que c’est dans le titre les gars ! … Bon ok vous avez gagné : son nom est Holmes, Sherlock Holmes !

Sherlock Holmes. L’un des rares élus que l’on connaît sans avoir eu besoin de se frotter à une de ses œuvres tant son aura sur la pop culture est forte. Comme Jésus, Sangoku ou Chuck
Norris. Personnellement, c’est avec la géniale série animée de (entre autres) Miyazaki et avec le sympathique film « Le secret de la pyramide » que j’ai fait mes premières armes avec le personnage dans mes jeunes années.

Puis vint les quelques tomes de livres dont vous êtes le héros qui nous plaçaient dans l’univers du détective toxicomane. Enfin, il y eu l’excellente série Sherlock portée par un
impeccable Cumberbatch et le diptyque de Guy Ritchie porté par Robert Downey Jr et Jude Law.

Après tout ça, il était temps de plonger aux origines en caressant les pages d’une des œuvres de Sir Arthur Conan Doyle. J’ai orienté mon choix pour le 3ème des 4 romans consacrés
à Holmes : Le chien des Baskerville. Choix principalement dû au fait que j’ai adoré l’épisode éponyme de la série de 2010.

De quoi ça parle ?

Sherlock Holmes et son ami le docteur Watson reçoivent la visite du docteur Mortimer qui leur explose les circonstances étranges de la mort de son ami, Sir Charles Baskerville. Le
vieil homme au cœur fragile a succombé à une attaque cardiaque après une courte promenade nocturne dans les jardins du manoir. Mortimer raconte à Holmes une légende vieille de plusieurs siècles qui court sur cette famille. Un chien démoniaque aurait égorgé
un ancêtre de Baskerville et ce dernier rôderait toujours sur la lande à la recherche des descendants des Baskerville.

Septique quant à l’aspect surnaturel de l’enquête, passionné par ces faits, Holmes et Watson décident de faire la lumière sur cette affaire. Enfin, juste Watson car Holmes abandonne
soudainement l’enquête, prétextant des affaires plus importantes à régler, et demande à son ami de s’en charger…

Pourquoi je n’ai pas été emballé ?

Si la plume est agréable, je n’ai pas été aspiré par l’intrigue que j’ai trouvé convenue dans sa finalité. Bien entendu il faut replacer le roman dans son contexte. Nul doute que
lors de sa parution en 1901, l’affaire était plaisante et qu’il était palpitant de s’imaginer dans les traits d’un Watson menant une enquête entre raison et superstition au milieu de landes bercées d’un épais voile de mystères. Mais de nombreux romans policiers
sont passés par là depuis et donnent un sérieux coup de vieux à notre duo d’enquêteurs.

A titre personnel, je me suis laissé influencer par les adaptations contemporaines et je m’attendais vraiment à autre chose. Sans vous spoiler, nous sommes face à une sorte de Pacte
des loups en bien moins spectaculaire. Comprenez que le puzzle vous prend en haleine jusqu’à la mise en place de sa dernière pièce qui fait tomber l’affaire comme un vulgaire château de cartes. Tout ça pour ça et le sentiment d’avoir été trompé par une succession
de twists qui débouchent sur un final invraisemblablement rationnel. Dans la même lignée que « L’école des Robinsons » de Jules Verne.

Au final, on finit par ne plus croire aux événements que l’auteur s’est évertuer à nous conter.

L’autre déconvenue est Holmes. Peut-être ai-je surestimé le personnage ? Je m’attendais à un Holmes magnétique. Totalement perché dans son esprit illuminé par de constants « eureka
» extravagants. Il n’en est rien dans ce roman où le héros joue ici un rôle secondaire et où ces interventions alambiquées n’ont pour but que d’ajouter inutilement de la « durée de vie » au livre. Les interactions entre Holmes et Watson sont d’ailleurs très
similaires à la 3ème aventure du couple Juve/Fandor dans « Fantomas se venge ».

Pourquoi il faut quand même le lire ?

Déjà parce que c’est bon pour sa culture générale
😊

Ensuite parce qu’il s’agit de l’histoire la plus connu de Sherlock Holmes, bien qu’elle ne s’inscrive pas dans la chronologie des 3 autres romans (et très nombreuses nouvelles).
Je le vois comme une entrée en matière pour s’attaquer ensuite à la vaste œuvre chronologique, en espérant ne pas être de nouveau déçu.

D’ailleurs, si certains d’entre vous sont amateurs de Sherlock et ont des conseils à me donner, c’est avec plaisir que je les prendrai !

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